souscripteur/trice
Identifiant MET.483Fiche Rome C1110
souscriptrice | souscripteur
Le souscripteur décide si sa compagnie d'assurance assurera ou non les risques liés à une activité professionnelle. Récolte détruite, entrepôt en feu, avion qui s'écrase... A lui de voir si le dommage peut être couvert, et à quelles conditions.
Synonymes : conseiller/ère technique souscription souscripteur/trice d'assurance ou de réassurance souscripteur/trice grands risques tarificateur/trice de risques aggravés technicien/ne souscripteur/trice conseil
Compétences
Vigilance et anticipation
Gérant des contrats d'un montant élevé, ce professionnel doit faire preuve d'une grande vigilance. Quand il étudie le dossier d'un client, il lui faut repérer les paramètres qui peuvent s'avérer lourds de conséquences pour l'assureur. Il doit être capable de se projeter dans l'avenir et d'anticiper les éventuels sinistres, pour trouver l'équilibre entre la prudence et l'intérêt commercial de sa société.
Connaissances techniques
Établir un contrat pour une entreprise industrielle suppose de mener des recherches techniques sur ses activités. Un souscripteur ayant des connaissances pointues dans tel ou tel domaine sera plus à l'aise pour évaluer les risques auxquels son client peut être confronté, et donc plus efficace. Dans le cas contraire, il devra solliciter l'avis d'experts.
Négociation et information
Le souscripteur doit maîtriser l'art de la négociation. Il consacre également une bonne partie de son temps à justifier ses choix, arguments à l'appui. Il joue un rôle d'interlocuteur auprès des intermédiaires (agents généraux, courtiers) comme des assurés, qu'il doit pouvoir renseigner sur leurs contrats.
Conditions de travail
:Un travail de bureau
Salarié d'un cabinet de courtage, d'une société d'assurances ou d'un agent général, le souscripteur passe une grand part de son temps sur ses dossiers, à analyser minutieusement les risques. Il exerce donc un travail de bureau, mais échange avec de nombreux interlocuteurs.
Des décisions prises en collaboration
Pour statuer sur le cas d'un client potentiel, le souscripteur s'appuie sur les éléments fournis par l'inspecteur vérificateur et rencontre éventuellement les agents du réseau de sa compagnie d'assurances pour compléter ses informations sur l'entreprise à assurer. Il échange aussi avec les courtiers et d'autres souscripteurs de sa compagnie. Une fois son accord donné, il tient compte de la politique globale de l'assureur qui l'emploie pour fixer la tarification des cotisations dues par le professionnel.
Des déplacements ponctuels
Pour cerner au mieux les activités professionnelles des potentiels assurés et se faire une idée des risques à garantir, il arrive parfois qu'il se déplace lui-même sur le terrain.
Nature du travail
:Évaluer les risques
Sa première mission : estimer les risques qu'il fait courir à sa compagnie en acceptant de prendre en charge tel ou tel client (le plus souvent un professionnel du secteur industriel ou agricole). Pour ce faire, il étudie avec soin le dossier du candidat et fait appel à des inspecteurs vérificateurs pour visiter les sites (ateliers, usines, chantiers de construction, bâtiments agricoles...). Enfin, il accepte ou non de garantir le risque, en argumentant les motifs d'un éventuel refus.
Définir les termes du contrat
Le souscripteur supervise également la rédaction des contrats : il adapte les clauses standard, habituellement proposées par sa société, pour faire du sur-mesure. Il fixe aussi les conditions de garantie (plafond, franchise...) et calcule le montant des primes à payer par l'assuré. Éventuellement, il demande au client d'adopter des mesures préventives pour limiter les risques qu'il encourt.
Assurer un suivi
Une fois le contrat signé, il participe activement à son suivi. Si les données changent en cours de route, par exemple si l'activité du professionnel assuré se développe à l'international, il procède aux ajustements nécessaires et rajoute des clauses au contrat.
Accès au métier
:Diplôme d'école supérieure de commerce et de gestion, diplôme d'ingénieur, master en droit des assurances, diplôme d'actuaire... permettent d'accéder au métier de souscripteur. Mais pas forcément dès la sortie des études. La meilleure stratégie pour se faire recruter ? Se doter d'une seconde compétence (par le biais d'un diplôme) ou acquérir une petite expérience professionnelle dans un secteur en rapport avec les clients que l'on sera amené à assurer. Pour un poste de souscripteur junior, une licence professionnelle peut suffire.
Niveau bac + 3
Diplôme de l'École supérieure d'assurances (ESA) (bachelor assurances)
Licences pro assurance, banque, finance
Niveau bac + 5
Diplôme d'école supérieure de commerce et de gestion
Diplôme de l'École nationale d'assurances (ENASS) ou de l'Institut des assurances
Diplôme d'université (DU) droit des assurances
Diplôme d'ingénieur ou d'actuaire
Master droit des assurances ; actuariat ; monnaie, banque, finance, assurance ; économétrie, statistiques ; mathématiques appliquées, statistique
Vie professionnelle
:Salaire
Salaire du débutant
De 2900 à 4000 euros brut par mois.
Intégrer le marché du travail
Des professionnels recherchés
Quand il s'agit de recruter, les compagnies d'assurances privilégient les métiers qui contribuent à équilibrer leurs comptes. Elles apprécient donc tout particulièrement les souscripteurs car, grâce à eux, elles ne prennent que des risques calculés et sont à l'abri des mauvaises surprises.
Une expertise souhaitée
Pour répondre de façon pertinente aux besoins d'un marché, le souscripteur doit se spécialiser de plus en plus : dans le secteur agricole, les industries chimiques, les travaux publics ou le transport de marchandises... Les candidats les plus appréciés des recruteurs ? Ceux qui ont su compléter leur formation initiale par quelques années d'expérience dans un métier technique ou industriel. Les postes spécialisés dans les risques industriels sont souvent confiés à des ingénieurs. Les jeunes diplômés ont toutefois la possibilité de démarrer à un poste de souscripteur junior.
Des évolutions certaines
Son rôle pivot dans la garantie des risques, sa connaissance approfondie des produits de l'entreprise et sa capacité à s'adapter à des situations variées permettent au souscripteur d'évoluer ensuite vers l'inspection commerciale, le marketing, le management, les risques internationaux, la réassurance...
Formats courts :
Fiche metier (Documentation)
Les compagnies d'assurances emploient le souscripteur pour savoir si la demande d'assurance d'un client professionnel est recevable, et pour fixer le barème de sa cotisation. Technicien, cet expert est aussi un homme de communication. Il sait s'entourer de conseils avant de prendre une décision et fournir des informations précises à un assuré. Les diplômés ayant acquis une double compétence (par exemple, juridique et technique) sont particulièrement appréciés des recruteurs.
Dico des métiers
Une récolte détruite, un entrepôt en feu, un avion qui s'écrase... Au souscripteur d'évaluer si un dommage potentiel peut être couvert, et à quelles conditions. Ce spécialiste de l'assurance décide si sa société assurera ou non les risques liés à une activité professionnelle. Il doit estimer les risques qu'il fait courir à sa compagnie en acceptant de prendre en charge tel ou tel client (le plus souvent un professionnel du secteur industriel ou agricole). Pour ce faire, il étudie avec soin le dossier du client et fait appel à des inspecteurs vérificateurs pour visiter les sites (ateliers, usines, chantiers de construction, bâtiments agricoles...). Puis, il accepte ou non de garantir le risque, en argumentant les motifs d'un éventuel refus. Une fois le contrat établi, il en assure le suivi. Gérant des contrats d'un montant élevé, ce professionnel doit faire preuve d'une grande vigilance. Lors du recrutement, les assureurs privilégient les candidats qui ont su compléter leur formation initiale par quelques années d'expérience dans un métier technique ou industriel. Les jeunes diplômés ont toutefois la possibilité de démarrer à un poste de souscripteur junior.
Durée des études
Après le bac
Licence pro assurance, banque, finance ; diplôme d'école supérieure de commerce et de gestion ; diplôme d'école d'ingénieur ; diplôme d'actuaire ; master droit des assurances ou actuariat.
Statuts : salarié (T-ITM.9)
Niveau d'accès minimum :
- Bac + 5
- Diplôme du programme grande école de l'EDC Paris
- Diplôme du programme grande école de l'ESSEC
- diplôme d'ingénieur de l'École nationale de la statistique et de l'analyse de l'information du groupe des écoles nationales d'économie et statistique
- mastère spé. Actuariat
- master mention actuariat
- master mention économétrie, statistiques
- diplôme d'ingénieur de l'Institut national des sciences appliquées de Rouen spécialité mathématiques appliquées
- DU Diplôme de statisticien de l'institut de statistique mention actuariat
- DU Actuaire
- master mention droit des assurances
- master mention monnaie, banque, finance, assurance
- Les métiers de la banque, de la finance et de l'assurance | Editeur : ONISEP | Collection Parcours | 2022
- Site de la fédération française des sociétés d'assurances. Informations sur le secteur, les métiers et les formations
- Observatoire de l'évolution des métiers de l'assurance
- Banque - Assurances
- enquêter, analyser l'information, je veux en faire mon travail
- j'aime être aux commandes
- j'aime jongler avec les chiffres