ambulancier/ère
Identifiant MET.417Fiche Rome J1305
ambulancière | ambulancier
Auxiliaire de soins, l'ambulancier ou l'ambulancière assure le transport des patients via une ambulance ou un VSL (véhicule sanitaire léger). Il ou elle est également chargé/e de tâches annexes : tenue de documents de bord, de documents administratifs pour la prise en charge des personnes, entretien du véhicule, etc.
Synonymes : conducteur/trice ambulancier transporteur/euse sanitaire
Compétences
Rapide mais avec prudence
L'ambulancier ou l'ambulancière sait conduire rapidement... dans le respect du code de la route. En contact permanent avec les patients, la disponibilité, la réactivité, la bienveillance, le calme, et l'écoute sont indispensables pour exercer.
Une santé à toute épreuve
Impossible d'être ambulancier ou ambulancière sans posséder une solide résistance physique et mentale. Une visite médicale d'aptitude, assurée par un médecin agréé par la préfecture, et renouvelable tous les 5 ans, est obligatoire.
Conditions de travail
:2 sinon rien
L’équipage d’une ambulance est constitué d’au moins 2 personnes : 2 titulaires du DE (diplôme d'État) ambulancier, ou bien 1 titulaire du DE et 1 auxiliaire ambulancier. De même, à bord d’un VSL (véhicule sanitaire léger), il faut au moins 1 titulaire du DE ambulancier ou 1 auxiliaire ambulancier. Ces 2 types de professionnels assurent aussi bien les premiers soins aux personnes que la conduite de véhicules.
Des horaires irréguliers
Les horaires sont irréguliers, avec des appels en journée, la nuit, les week-ends et jours fériés. Dans un service d'urgences, la permanence s'effectue à plusieurs, par roulement, chaque équipe étant relevée toutes les 24 h.
Station assise prolongée
Le travail d'ambulancier comporte de longues périodes en position assise dans le véhicule. Les trajets s'effectuent principalement en ville, où il faut gérer le stress des embouteillages.
Nature du travail
:Transporter en toute sécurité
L'ambulancier ou l'ambulancière emmène des patients, des blessés légers, des personnes handicapées ou âgées... à des rendez-vous dans des cabinets médicaux, des hôpitaux, des cliniques ou des maisons de retraite, et, le cas échéant, les ramène ensuite chez eux. Il ou elle doit veiller à leur confort et à leur sécurité, durant tout la durée du trajet.
Connaître l'état du malade
En cas d'intervention à la demande de la personne elle-même, de sa famille, d'un hôpital, d'un cabinet médical, d'un Ehpad (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes), etc., l'ambulancier ou l'ambulancière s'informe sur l'état du patient à transporter afin de savoir avec quel véhicule il le prendra en charge, le degré d'urgence de la demande, les dates et horaires du rendez-vous, les adresses de départ et d'arrivée...
Au service du malade
L'ambulancier ou l'ambulancière aide le patient à monter dans le véhicule, l'installe en toute sécurité, et charge ses éventuelles affaires personnelles ou équipements spécifiques (fauteuil roulant, déambulateur, béquilles...). Durant le trajet, il ou elle veille à son confort et à son état de santé. Il ou elle peut intervenir, si besoin, pour apporter les premiers secours.
Un véhicule en parfait état
Il ou elle peut être chargé/e de l'entretien du véhicule et de la stérilisation du matériel à bord (brancard, sangles...). En parallèle, il peut aussi effectuer des tâches administratives : factures, envois auprès de la sécurité sociale, encaissement, par exemple.
Accès au métier
:Le DE (diplôme d'État) ambulancier est indispensable pour exercer la profession. Il ne nécessite aucune condition de niveau d'études. Il faut être titulaire du permis de conduire B depuis au moins 3 ans, ainsi que de l'attestation de formation aux gestes et soins d'urgence de niveau 2. Une attestation préfectorale d'aptitude à la conduite d'une ambulance et un certificat médical de vaccination sont également exigés pour se présenter aux épreuves d'admission dans les établissements qui préparent au DE. La sélection s'effectue sur dossier et entretien. La formation dure 23 semaines et comporte un stage obligatoire de 7 semaines en service ambulancier.
Après la 3e
DE ambulancier
Vie professionnelle
:Salaire
Salaire du débutant
Smic .
Intégrer le marché du travail
Salarié/e ou à son compte
Les ambulanciers travaillent en tant que salariés pour le compte d'une entreprise privée, d'un service d'urgences ou d'un organisme d'assistance. L'installation à son compte comme artisan est aussi possible, mais la concurrence est sévère. De plus, il faut obtenir un agrément auprès des services préfectoraux et investir dans l'achat d'un véhicule conforme aux normes.
Perspectives d'évolution
Avec de l'expérience, l'ambulancier ou l'ambulancière peut accéder au poste de responsable d'un Smur (service mobile d'urgence et de réanimation), à condition de suivre une formation adaptée ou de se reconvertir, par exemple comme régulateur ou régulatrice. Dans un service d'urgences, il ou elle prend les appels et établit les déplacements des équipes.
Formats courts :
Fiche metier (Documentation)
L'ambulancier ou l'ambulancière est chargé/e d'emmener et de ramener des patients, depuis leur domicile, jusqu'à un établissement de santé ou de soins. Il ou elle conduit des ambulances ou des VSL (véhicules sanitaires légers). Véritable auxiliaire de santé, il ou elle est responsable de la sécurité et du confort du patient transporté. Il ou elle veille à ce que tous les soins nécessaires lui soient prodigués pendant le trajet.
Dico des métiers
Conduire très vite avec sirène et gyrophare en action est parfois indispensable pour sauver une vie. Mais l'ambulancier ou l'ambulancière, s'il ou si elle doit manier le volant avec souplesse et assurance, est plus familier/ère des services de santé que des rallyes automobiles ! Son quotidien ? Emmener des patients, des blessés légers, des personnes handicapées ou âgées... à des rendez-vous dans des cabinets médicaux, des hôpitaux, des cliniques ou des maisons de retraite, et, le cas échéant, les ramener ensuite chez eux, de jour comme de nuit, en semaine, les week-ends et jours fériés compris. L'ambulancier ou l'ambulancière peut travailler pour le compte d'une entreprise privée, d'un service d'urgences ou d'un organisme d'assistance. L'installation à son compte est aussi possible, mais la concurrence est sévère. Avec de l'expérience, l'ambulancier ou l'ambulancière peut accéder au poste de responsable d'un Smur (service mobile d'urgence et de réanimation), à condition de suivre une formation adaptée ou de se reconvertir, par exemple comme régulateur ou régulatrice. Dans un service d'urgences, il ou elle prend les appels et établit les déplacements des équipes.
Durée des études
Après la 3e
23 semaines de formation, dont 7 de stage, pour obtenir le DE (diplôme d'État) ambulancier. Accès sur épreuve, avec le permis B et attestation de formation aux gestes et soins d'urgence de niveau 2.
Statuts : indépendant (T-ITM.5)artisan (T-ITM.2)salarié (T-ITM.9)fonctionnaire (T-ITM.1)
Métiers associés :
infirmier/ère médecin spécialiste médecin urgentiste
Niveau d'accès minimum :
- CAP ou équivalent
- Diplôme d'Etat d'ambulancier
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