localisateur/trice

Identifiant MET.114
localisatrice | localisateur

Trouver le mot juste, c'est la préoccupation constante du localisateur ou de la localisatrice en charge de l'adaptation d'un jeu vidéo ou d'un logiciel étranger pour les utilisateurs de son pays. Il ou elle apporte une couleur locale au produit multimédia.


Synonymes : chargé/e de localisation chef/fe de projet localisation localisation manager traducteur/trice localisateur/trice

Compétences


Anglais indispensable

La maîtrise des langues étrangères (anglais indispensable) est nécessaire. Il faut être féru/e de langue anglaise pour bien comprendre le contenu à adapter et maîtriser parfaitement sa langue maternelle, aimer jouer avec les mots, avoir de la curiosité pour la culture geek française... il ne s'agit pas de remplacer un mot par un autre, mais d'adapter le contenu au public local.


maîtrise des logiciels

Être familier des jeux vidéos est évidemment un atout pour comprendre les règles de fonctionnement d'un jeu. Il faut aussi avoir de bonnes connaissances en pratique informatique pour maîtriser les logiciels. La qualité du travail et la rapidité d'exécution... sont des éléments importants quand on est payé à la mission !


Aptitude commerciale

Un professionnel ou une professionnelle efficace doit aussi savoir mettre ses atouts en valeur, prospecter pour trouver des clients, négocier ses tarifs, faire preuve de souplesse (pour s'adapter à toute situation) et travailler avec rigueur et précision. Enfin, le métier réclame une certaine résistance au stress et à la pression.


Conditions de travail

:
En free-lance

Le ou la localisatrice peut travailler au sein d'une entreprise, mais, dans la grande majorité des cas, il ou elle exerce comme indépendant. Sa rémunération est fonction de la mission ou du projet. C'est à lui ou à elle de démarcher et de soigner son réseau professionnel pour trouver des clients. Cet exercice en free-lance suppose de devoir gérer les hauts et les bas de l'activité et s'attendre à être payé/e plusieurs mois après sa prestation.


Sédentaire

Le travail est plutôt sédentaire et le localisateur ou la localisatrice quitte peu son bureau, assis/e devant son ordinateur. Il ou elle utilise des outils spécifiques : des dictionnaires mais aussi un logiciel de TAO (mémoires de traduction) dans lequel il ou elle enregistre les termes et expressions qui reviennent régulièrement. Il ou elle dispose souvent pour l'aider de quelques visuels du jeu, d'un synopsis qui explique son objectif... Cela permet de capter l'ambiance du jeu et préciser le ton à adopter car on ne traduit pas de la même manière un jeu de combat et un jeu sportif.


Dans les temps

Le localisateur ou la localisatrice doit respecter les délais qui lui sont donnés au départ. Il n'est pas rare de passer 6 à 10 mois sur la localisation d'un jeu.... et d'avoir plusieurs produits à traduire en même temps.


Nature du travail

:
Rendre compréhensible

Le localisateur ou la localisatrice se charge de traduire tous les contenus, que ce soit pour un logiciel, un jeu vidéo ou un site internet dans sa langue natale (le plus souvent de l'anglais au français). Pour ce faire, il ou elle part d'un fichier comportant tout le contenu d'origine : textes apparaissant à l'écran mais aussi dialogues, manuels du jeu, blogs... Pour un jeu vidéo, c'est toute la bande-son qui doit être adaptée, afin d'être commercialisé sur le marché français.


Adapter au contexte local

Dans un monde internationalisé, le localisateur ou la localisatrice répond à un contexte différent de celui qui existait au départ pour un seul public (généralement anglophone ou asiatique). Il ou elle modifie si nécessaire le contenu du produit (jeu vidéo, logiciel...) pour mieux coller aux usages du marché français, où il sera utilisé. Il s'agit de traduire bien sûr, mais aussi d'apporter une adaptation en terme de références culturelles, de taille des écrans, d'options des menus, d'ergonomie : il ou elle " localise " tous les éléments à " franciser ".


En respectant le produit d'origine

Il faut veiller à ne pas négliger la base terminologique des constructeurs de jeux, qui exige souvent que certains termes spécifiques soient utilisés, sous peine de voir le travail effectué refusé.


Accès au métier

:

Le métier est accessible aux titulaires d'un bac + 5.


Niveau bac+5


Master en traduction et interprétation, langues (avec un parcours en communication multilingue et multimédia)


Vie professionnelle

:

Salaire


Salaire du débutant

Variable en fonction du statut et de l'activité.


Intégrer le marché du travail


Peu d'emplois salariés

Le marché des joueurs étant en constante progression en France, les studios font traduire de plus en plus de jeux étrangers, de l'anglais vers le français (un jeu japonais a généralement été traduit en anglais préalablement). Il existe des emplois au sein d'entreprises spécialisées, le plus souvent des agences de doublage et d'adaptation de jeux vidéos. Toutefois, la très grande majorité des localisateurs travaillent en tant que free-lance.


Des débuts difficiles

Il est possible de décrocher un stage dans le secteur, plus difficile de trouver un poste. L'expérience acquise est importante pour pouvoir proposer ces services ; et c'est parfois à la suite d'un stage qu'il est possible d'obtenir un contrat comme chef ou cheffe de projet localisation.


Évolution possible

Les emplois salariés permettent une évolution. Les chargés de localisation peuvent être amenés à superviser des localisateurs qui interviennent en tant que ressource externe, à négocier des devis, à superviser les tests et procédures de traduction. Par la suite, il est possible vers des postes de direction des opérations.


Formats courts :

Fiche metier (Documentation)

Le localisateur ou la localisatrice adapte les textes et dialogues d'un jeu vidéo, d'un logiciel, d'un blog ou d'un autre site internet à un marché d'utilisateurs locaux. La plupart du temps, il ou elle traduit de l'anglais vers le français (sa langue d'origine), en ajustant les contenus aux usages de son public. S'il existe quelques emplois salariés, il ou elle travaille principalement en indépendant/e, rémunéré/e à la mission.

Dico des métiers

Grâce au localisateur ou à la localisatrice, on passe du bouton " yes " au bouton " oui " ! Que ce soit pour un logiciel, un jeu vidéo ou un site Internet, l'harmonisation d'un matériel informatique et multimédia s'impose avant son lancement sur un marché local. Dans un monde internationalisé, le localisateur ou la localisatrice répond à un contexte différent de celui qui existait au départ pour un seul public (généralement anglophone ou asiatique). Traduction linguistique, bien sûr, mais aussi adaptation des références culturelles, taille des écrans, options des menus, ergonomie : il ou elle " localise " tous les éléments à " franciser ". La maîtrise des logiciels multimédias et des langues étrangères (anglais indispensable) est nécessaire.

Durée des études

Après le bac

5 ans pour obtenir un master en traduction interprétation, langues (avec un parcours en communication multilingue et multimédia).


Statuts : indépendant (T-ITM.5)
Métiers associés :
traducteur/trice technique

Niveau d'accès minimum :
  • Bac + 5
Formations minimales requises :
  • master mention traduction et interprétation
Publications :
  • Les métiers du jeu vidéo | Editeur : ONISEP | Collection Parcours | 2023
  • Les métiers des langues et de l'international | Editeur : ONISEP | Collection Parcours | 2022
Sources numériques : Secteurs d'activités :
  • Jeu vidéo
Centres d'intérêt :
  • j'aime les langues
  • je suis accro au numérique
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